Interview de Lianne Bridges avec le Dr Trozzi, initié au monde médical et dénonciateur d'abus.
Introduction
Dans cette interview, Lianne Bridges, de Designing Transformation, explore l'histoire personnelle et le point de vue de l'initié sur la transformation du Dr Trozzi, qui est passé du statut de médecin urgentiste avant l'apparition du covid, à celui de médecin de première ligne, puis à celui de lanceur d'alerte et de militant à plein temps.
Description par Lianne Bridges
Entretien avec un leader du changement, le Dr Mark Trozzi - un médecin courageux et éthique devenu activiste, et un initié de la médecine canadienne.
Diplômé de l'Université de Western Ontario, Mark pratique la médecine d'urgence depuis vingt-cinq ans et est un instructeur chevronné en réanimation critique. Il a été de garde dans plusieurs unités d'urgence depuis le début de la pandémie, y compris une unité d'urgence désignée spécifiquement pour le COVID, jusqu'à ce qu'il démissionne pour des raisons morales en février 2021.
Dans l'interview que j'ai réalisée avec Mark, il nous fait part de son parcours en tant que professionnel de la santé au cours des 18 derniers mois de la pandémie. Il donne son point de vue d'initié sur la suppression de l'information, la déformation des données par le gouvernement et les médias, et la censure des discussions et débats scientifiques. Il révèle ce qu'il a vu de ses propres yeux et lors de discussions avec des collègues concernant ce qui se passe réellement dans les hôpitaux, par rapport à ce qui est rapporté dans les médias. Il explique pourquoi il est si difficile pour les médecins et autres professionnels de la santé de s'exprimer. Il partage également son point de vue sur l'immunité naturelle, les options de traitement thérapeutique, la transmission de la maladie et les mandats. Il fournit des recommandations sur la manière dont les gens peuvent s'impliquer pour se protéger eux-mêmes, leurs familles et leurs communautés.
Selon le Dr Trozzi, "La "première vague" de la "pandémie" a été la période la plus calme de ma carrière, tant dans mon service d'urgence normal que dans mon service d'urgence "désigné COVID-19", il n'y avait presque pas de patients et presque pas de travail. J'ai eu plusieurs longues périodes de travail aux urgences sans un seul patient.
J'ai l'impression qu'à tous les niveaux, l'administration hospitalière n'a pas eu d'autre choix apparent que de se soumettre à l'interminable déploiement descendant des gouvernements, de nouvelles règles, protocoles et procédures discutables. Mes conversations honnêtes avec mes collègues sur mes recherches et mes observations sont devenues un problème. Pris dans ce dilemme, un administrateur important que je respecte beaucoup m'a dit que "mes pensées mettaient les autres mal à l'aise et qu'il était difficile de garder tout le monde motivé et conforme" à tous les nouveaux protocoles et restrictions. Compatissant à cette triste situation, j'ai maintenu ma position clinique en promettant de "me mordre la langue chaque fois que je pensais parler de COVID-19" à l'hôpital. C'était finalement impossible pour moi d'un point de vue éthique, et à la mi-novembre, j'ai commencé à réduire mon travail aux urgences, et j'ai démissionné de toutes mes urgences à la mi-février, afin d'éviter les conflits entre mes responsabilités sociales, légales et éthiques ; et les hôpitaux que j'aime bien."